Notre Dame de Sestairanègues, dont le nom est d’origine gallo-romaine, encore répertoriée en 1770 sur la carte de Cassini, est sans doute le premier lieu de culte recensé dans l’histoire de notre commune, puisqu’il apparait dès 1061
Cette localisation sur la carte de Cassini correspond notamment avec les ruines d’une ancienne construction sur le lieu-dit Notre Dame. Au XIIe siècle, le seigneur Arnaldus construit le château associé à une chapelle castrale consacrée à Saint Etienne, ce qui entraîne le transfert du patronage de la Vierge de l’ancienne église à la chapelle castrale, connue aujourd’hui sous le nom de Notre Dame du Fort. Il semble cependant que le curé du village n’ait quitté Notre Dame de Sestairanègues qu’après 1465.
Cette chapelle a donc abrité les manifestations cultuelles de Montarnaud pendant des siècles. Il est vrai que la population évoluait assez peu avec 300 à 400 habitants selon les périodes. Le seul fait notable est probablement la destruction de son clocher initial à la fin du XIXe siècle.
Devenue trop petite, le problème de son remplacement sur le même site est posé à la même période par les consuls de la communauté, ce qui aurait dû entraîner sa destruction et la réutilisation de ses matériaux.
Par chance, ce projet ne verra pas le jour. Mais dès la construction de la nouvelle église, Notre Dame du Fort perd son usage cultuel. Propriété de la commune, elle a été restaurée il y a une vingtaine d’années et accueille un certain nombre de concerts et d’expositions artistiques, malgré son accès malaisé.
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