4L Trophy 2017 : les étudiants font le spectacle au Parisien avant le grand départ

En route pour le Maroc ! Ce samedi, une cinquantaine de 4L de toute l’Ile-de-France se sont retrouvées à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), sur le parking du Parisien-Aujourd’hui en France, partenaire du 4L Trophy.

Une cinquantaine de voitures se sont retrouvées sur le pré-village départ du Trophy 4L, raid étudiant qui fête ses 20 ans, sur le parking du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Une cinquantaine de voitures se sont retrouvées sur le pré-village départ du Trophy 4L, raid étudiant qui fête ses 20 ans, sur le parking du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France.

    En route pour le Maroc ! Ce samedi, une cinquantaine de 4L de toute l’Ile-de-France se sont retrouvées à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), sur le parking du Parisien-Aujourd’hui en France, partenaire du 4L Trophy.

    L’heure est aux derniers préparatifs avant le grand départ pour ce raid étudiant. Dans quatre jours, tous les participants ont rendez-vous à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) pour démarrer leur aventure sportive et solidaire, vers Marrakech au Maroc. Le périple de 6 000 km s’achèvera le 26 février.

    « 2 900 personnes sont inscrites cette année, précise Hippolyte Fesnien, l’un des organisateurs du 4L Trophy 2017. Lors de ce pré-village départ, on procède à des vérifications techniques sur les voitures. C’est important, car si une voiture n’est pas aux normes le jour du départ, l’équipage ne pourra pas participer… »

    Une édition d’autant plus particulière que les équipes célèbrent les 20 ans du 4L Trophy.

    Pour l’occasion, d’anciens participants ont été autorisés à reprendre le volant de leur 4L pour se joindre à la course. « Normalement, les automobilistes doivent être étudiants et ne pas avoir plus de 26 ans, explique l’organisateur. Mais cette année, l’âge limite a donc été repoussé à 46 ans. »

    « L’année dernière, on n’a pas eu le temps de faire tout ce qu’on aurait aimé, explique Elodie, qui reprend le volant pour la deuxième année consécutive. Cette fois, on va pouvoir en profiter. » Lors de la précédente édition, cette Parisienne de 21 ans avait apprécié la « solidarité » qui se dégageait de la course. « En France, si tu tombes en panne sur l’autoroute, personne ne s’arrête. On pourrait presque t’écraser, ironise la jeune femme. Alors que pendant la course, tu as vingt voitures qui viennent t’aider. »

    L’entraide se traduit aussi au-delà des équipes. Depuis 2011, l’association « 4L Solidaire » a été créée en partenariat avec la Croix-Rouge Française et propose à chaque équipage d’apporter 10 kg de denrées alimentaires non périssables. Le 4L Trophy collabore également avec l’association « Enfants du désert » pour permettre l’ouverture de salles de classe et la scolarisation de nombreux enfants marocains. « Ce côté humanitaire, c’est encore plus motivant », lâche Elodie.

    VIDEO. 4L Trophy : les 4L font le spectacle avant le grand départ

    « Je me suis inscrit sans avoir mon permis »Quentin, 19 ans, de Paris (XIVe)

    Clément et son co équipier Quentin, 19 ans, étudiants au Cnam et en 2ème année de Bachelor Digital Management à l'ESSCA-YNOV (spécialité Digital), sont fan d'aventures. Leur voiture a été élue "plus belle 4L du pré-village départ Paris Ile-de-France". Leur page Facebook

    Il porte déjà la salopette du mécanicien.

    Quentin, 19 ans, est enfin prêt pour la course. Et pour cause : il n’a reçu son permis de conduire que… la semaine dernière. « On avait fait un pari fou avec mon binôme Clément de s’inscrire avant même d’avoir le permis, sourit le jeune étudiant en école de commerce, devant sa voiture bariolée. C’était risqué mais on avait trop envie de participer. »

    Il faut dire qu’à 19 ans, les deux garçons ont déjà leur lot d’aventures : plusieurs marathons, une ascension du Mont-Blanc…

    Mais le 4L Trophy leur offrait une occasion d’aller un peu plus loin. « On a monté une association d’arts à Paris et on s’est dit qu’on allait essayer de se faire connaître au Maroc », explique Quentin. Comment ? En installant des panneaux photovoltaïques sur le toit de leur voiture pour alimenter en électricité des enceintes placées dans le coffre et diffuser de la musique pendant le voyage. « On va mettre de l’ambiance ! », sourit le jeune étudiant.

    « Je vais apprendre à me débrouiller seule »Alice, 21 ans, de Palaiseau (Essonne)

    Alice va aller au Maroc pour la première fois. (LP/Guillaume Georges)

    Alice n’avait jamais mis les mains dans le cambouis avant de s’inscrire au 4L Trophy. Désormais, elle sait changer une roue. « J’ai même changé les bougies de ma voiture il y a quelques jours, je ne savais même pas ce que c’était ! Je ne savais pas non plus faire la différence entre deux types d’essence », sourit cette étudiante en 3e année de psycho qui est même devenue copine avec son garagiste. « Apprendre à se débrouiller seule », c’est d’ailleurs l’une de ses principales motivations. Elle se réjouit aussi de découvrir le Maroc. « J’avais envie de voyager, de partir à l’aventure. C’est pile ce qu’il me fallait », affirme la jeune femme, originaire de Palaiseau en Essonne. Mais avant de prendre le volant, il a fallu trouver des sponsors pour financer le voyage. « C’était le plus compliqué, souffle-t-elle. On demande d’abord à ses proches. Puis, il faut y aller au culot et démarcher seule des entreprises. C’est très formateur. »

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